Els blocs DiesDeBici i El Tourmalet s’adhereixen al manifest de la premsa europea. Per això el reproduïm tot seguit en la seva versió francesa publicada al diari l’Equipe.
Els firmants proposen als afeccionats que participin en aquest debat obert a través de twitter, al compte @ChangeCycling i utilitzant el hashtag #changecycling. Tots, firmants i adherits, desitgem enardidament que el ciclisme aprofiti l’ocasió per reformar-se en profunditat.
(Foto Le Tour) |
Nous sommes un groupe journaux de quatre pays différents (Belgique, Grande-Bretagne, Italie et France) et nous accompagnons l'histoire du cyclisme depuis plus d'un siècle. Nous aimons passionnément ce sport et nous croyons fermement en son avenir.
Nous sommes aussi très préoccupés par sa situation aujourd'hui. À la longue liste noire des affaires de dopage qui ont assombri l'horizon du cyclisme pendant des années viennent de s 'ajouter l 'affaire Armstrong, les confessions de plusieurs de ses anciens équipiers, le rapport de l'Agence américaine antidopage (USADA) qui pointe du doigt les dysfonctionnements, voire la complicité de l'Union cycliste internationale (UCI), et les informations inquiétantes qui ont filtré de l'enquête dite de Padoue. Et, en janvier, s'ouvrira le procès Puerto à Madrid. Ces récentes révélations démontrent clairement que nous ne pouvons plus accorder notre confiance à l'UCI ou à des managers d'équipe complices de tricheries. Mais les fautes reposent sur toutes les familles qui composent le cyclisme.
Nous avons le sentiment que les choses se sont améliorées très récemment. Nous croyons en une nouvelle génération de coureurs, mais nous pensons qu'il est impossible de repartir avec les mêmes structures, le même fonctionnement, les mêmes règles et les mêmes hommes.C'est pourquoi nous suggérons aujourd'hui :
- Que l'UCI reconnaisse ses responsabilités dans l'affaire Armstrong et fasse amende honorable.
- La constitution, sous la responsabilité de l'Agence mondiale antidopage (AMA), d'une commission neutre et indépendante chargée d'enquêter sur le fonctionnement et la responsabilité de l'UCI dans l'affaire Armstrong et dans la lutte antidopage en général afin de dénoncer les erreurs, les abus et les éventuelles complicités.
- Que l'organisation des contrôles sur les principales courses relève directement de la responsabilité de l'AMA et des agences nationales antidopage.
- La tenue « d'états généraux du cyclisme » avant le début de la saison 2013 afin de définir une nouvelle organisation et de nouvelles règles.
- Que les peines de suspension applicables dans les cas de dopage lourd soient plus sévères et que les groupes sportifs s'engagent à ne pas enrôler pendant deux années supplémentaires les athlètes suspendus pendant plus de six mois.
- Le rétablissement du gentlemen's agreement qui stipulait qu'un coureur qui fait l'objet d'une enquête pour dopage est automatiquement suspendu par son équipe.
- Une implication plus forte et une plus grande responsabilisation des sponsors qui financent une équipe et lui prêtent leur nom.
- La réforme du World Tour, de son système de points et d'attribution des licences, qui entretiennent un système fermé et opaque. Nous proposons également que les licences ne soient plus délivrées aux managers mais aux sponsors.
Rejoignez-nous!
La lecture du rapport de l'Agence antidopage américaine sur ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Armstrong est édifiante. Elle nous renseigne sur la façon dont Lance Armstrong et l'US Postal utilisaient des produits et des méthodes dopants, mais elle révèle également les appuis et les soutiens dont ils ont bénéficié et qui leur ont permis de dépasser tout le monde sans avoir accès à des substances révolutionnaires. Elle montre aussi les limites de l'action antidopage dans le contexte qu'entretenaient alors certains managers de groupes sportifs ainsi que la Fédération internationale. Les premiers n'ont pas avancé d'un pas et constituent toujours le principal frein à toute évolution. La seconde a effectué de réels progrès ces dernières années mais on a besoin de faire toute la lumière sur son passé. Et lecommuniqué qu'elle a publié hier, s'il constitue une avancée, ne nous paraît pas suffisant. C'est pour toutes ces raisons que nous avons joint nos forces avec les autres journaux européens qui ont une grande tradition de traitement de l'actualité du cyclisme, et que nous avons commencé à mettre en commun nos idées mercredi matin, à Paris, juste avant la présentation du 100e Tour de France. D'autres médias, comme El Pais (Espagne), De Telegraaf (Pays-Bas), The Sydney Morning Herald (Australie) ou la Süddeutsche Zeitung (Allemagne), ont participé aux débats, partagent nos idées, mais ont préféré les exprimer et les défendre dans leur cadre éditorial traditionnel.
Cap comentari:
Publica un comentari a l'entrada